Le témoignage de Rachel

Composer avec les souffrances liées à l’eczéma

Rachel vit avec un eczéma chronique des mains depuis plus de 13 ans. Elle a dû composer avec des symptômes persistants et douloureux tout en élevant quatre enfants et en menant sa carrière dans le secteur de la santé publique. Sa maladie lui occasionne des gerçures, des douleurs et des démangeaisons intenses aux mains, un état qu’elle décrit comme « une seconde vie dans son cerveau », exigeant chez elle un effort d’adaptation constant et la réveillant souvent la nuit.

Au début, Rachel a fait confiance aux crèmes topiques et aux conseils de son médecin de famille, mais malgré ses poussées récurrentes, elle a dû attendre des années avant d’être orientée vers un dermatologue. Lorsqu’elle a finalement pu avoir accès à un dermatologue, le cabinet de ce dernier était malheureusement trop loin de chez elle pour qu’elle puisse bénéficier d’un suivi à long terme.

Les longs délais d’attente, le processus d’orientation inadéquat et l’accès limité ont donné à Rachel l’impression qu’elle devait se débrouiller seule pour être servie dans le système de santé. Elle milite actuellement pour que la dermatologie soit intégrée dans un modèle de soins collaboratifs rassemblant plusieurs spécialités, où l’intervention précoce serait la norme et non l’exception.

Rachel espère pouvoir contribuer à faire avancer le débat sur la santé de la peau, soulignant l’importance d’augmenter nombre de dermatologues, d’améliorer l’accès aux traitements et de mieux reconnaître l’impact considérable que ces affections peuvent avoir sur la santé et le bien-être en général.